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Frédéric Guesdon et Arnaud Gérard ...

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Une semaine après avoir bouclé la 6eet dernière étape de la Tropicale Amissa Bongo sous le soleil du Gabon, Frédéric Guesdon et Arnaud Gérard crapahuteront dans la boue de Lanarvily.


«Dimanche, alors que nous roulions sous le soleil de Libreville où il faisait plus de 30°, j'ai lancé à Arnaud: "Dire que, si ça se trouve, on sera dans un bourbier dans huit jours! " J'ai jeté un oeil à la météo, je crains d'avoir vu juste». Frédéric Guesdon ne perd pas sa bonne humeur pour autant. Le vainqueur de Paris-Roubaix (en 1997) en a vu d'autres et sera fidèle à la parole donnée à Jean Le Hir. En avril!

 


«Il m'a sauté dessus!»

«Il m'a sauté dessus à l'arrivée du Tro Bro Leon», se souvient le dernier lauréat du «Paris-Roubaix» breton. Habitué du Circuit du Mingant, le coureur de Médréac (35) considère ce rendez-vous comme «mine de rien, un premier petit test. En comparant avec les autres années, je vais savoir si je suis bien ou à la ramasse.» Petite inconnue: la manière dont il aura digéré la différence de température. «Passer du chaud au froid, c'est moins simple que l'inverse. Cela dit, je suis content d'être allé au Gabon alors que ce n'était pas prévu. J'ai remplacé Levarlet au pied levé. Il y a quand même eu des moments où je regrettais d'être là car c'était beaucoup plus dur et plus relevé que les autres années. Heureusement, on a gagné grâce à Mathieu Ladagnous.» La Française des Jeux a ainsi préservé son invincibilité au Gabon, la première édition ayant été remportée par Veikkanen en 2006 et les suivantes par Guesdon (2007) et Jégou (2008). «Oui, oui, j'ai gagné il y a deux ans mais, là-bas, ils oublient vite. La star, cette année, c'était Ladagnous», s'amuse Fred (37 ans depuis octobre), qui a travaillé sans compter pour son jeune équipier. Comme Arnaud Gérard, du reste. Le Costarmoricain de Brusvily n'a raté aucune édition de cet officieux Tour du Gabon. «J'aime bien aller là-bas. Il fait beau, il n'y a que six heures d'avion, pas de décalage et ça permet de faire de l'intensité dès janvier. Bon, quand on revient, il faut un petit temps d'adaptation mais on était quand même mieux au Gabon sous le soleil qu'en Bretagne à se les geler.» A 24 ans (depuis octobre), il attend beaucoup de sa cinquième saison chez les professionnels, après une année qui l'a vu découvrir le Tour de France et signer, dans la Poly Normande, sa première victoire pro.

«Une heure à bloc»

Avant de débuter sa saison routière européenne à l'Etoile de Bessèges et d'enchaîner avec le Tour d'Algarve (le même programme que Guesdon), le champion du monde juniors 2002 se réjouit à l'idée de «faire une heure à bloc chez Le Hir.» «C'est un rendez-vous qui compte et je suis ravi de retrouver l'ambiance de Lanarvily.» Une ambiance chaude, chaude, chaude. Quasiment aussi chaude que le soleil du Gabon

Jérôme Le Gall  - Le TELEGRAMME